Mouvement d’éducation populaire à la mémoire partagée depuis 1998

BORDEAUX – BAYONNE – DAKAR – LA ROCHELLE – LE HAVRE – PARIS

Act 1 Réparation « Tweet raciste » du Député Vialatte/ 19 oct Six Fours Les Plages (83123)

Affiche19oct

« Même le crayon de Dieu n’est pas sans gomme »

C’est par ces mots tirés de la pièce de théâtre « Une saison au Congo »  d’Aimé Césaire, que le Député-Maire de Six-Fours a rappelé devant l’opinion nationale, l’actualité de la mémoire du poète et Député de la Martinique.

Au-delà de la polémique suscitée par des propos maladroits, ils traduisent une profonde conscience de la contribution des peuples africains et de leurs descendants à la prospérité, à la liberté, aux droits de l’homme et à la culture française.

Déclamés par le Député Jean Sébastien Vialatte à la suite de l’émotion suscitée par ses propos et de la plainte pour « incitation à la haine et à la discrimination raciale » de la Fondation du mémorial de la traite des noirs, ces mots d’Aimé Césaire serviront de levier à une action de médiation dans le combat anti-raciste en France.

En déclarant maladroitement que « les casseurs » du Trocadéro (émeutes du 13 mai 2013 suite victoire au championnat du PSG) étaient « les descendants d’esclaves…Taubira va leur donner une compensation », Jean Sébastien Vialatte Député Maire de Six Fours Les Plages a franchi une ligne rouge et la Fondation du Mémorial de la traite des noirs s’est déterminée à faire sanctionner par la justice ce dérapage mais aussi à trouver une issue pédagogique à cette émotion légitime.

Parce que M.Jean-Sébastien Vialatte a démontré son sincère engagement contre le  racisme et au regard de ses nombreuses actions de solidarité internationale,  la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs a décidé de valoriser ce parcours  par la signature mémorable et inédite d’un protocole de réparation à l’Assemblée  nationale.

Le 26 juin 2013, jour anniversaire du Centenaire d’Aimé Césaire, le Député Vialatte a co-signé un protocole de réparation avec Karfa Sira Diallo, Président de la Fondation, en compagnie de Louis Goerges Tin, Président du CRAN, Claudy Siar, ex-Délégué interministériel à l’Outre Mer, Roger Anglo Président de l’Union Nationale de l’Outre Mer et de nombreux militants.

Monsieur Jean Sébastien Vialatte  a pris 3 engagements devant la nation:

– La Vigilance à dénoncer des déclarations racisantes qui attaquent l’unité nationale et à œuvrer à la déconstruction des clichés racistes qui confondent « population noire » à « descendants d’esclave » et à « délinquants ».

– Organiser une Exposition, dans le cadre du Centenaire Aimé Césaire, sur la Mémoire de l’Esclavage et un Colloque réunissant historiens et chercheurs. Financée par le Député-Maire, cette manifestation se tiendra à Six Fours Les Plages

– Initier un Festival culturel annuel sur l’Esclavage chaque 27 avril : Autour d’une Ecole des Mémoires, d’une conférence, d’expositions et de concerts. (Décret d’abolition Victor Schœlcher 27 avril 1848).

A l’occasion du centenaire de la naissance d’Aimé Césaire, la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs, avec le soutien de Jean-Sébastien Vialatte, organise un hommage pour saluer l’humaniste, écrivain et homme politique martiniquais qui a marqué de son empreinte l’histoire politique et littéraire française  et internationale du 20ème siècle.  Par la puissance du mot, « arme miraculeuse » capable d’inverser les valeurs et de  changer la vie, Aimé Césaire a redonné dignité et humanité à des « nègres » qui ont  entendu avec enthousiasme son verbe péléen et cette promesse : «Il est place pour tous au rendez vous de la conquête ».

Soutenue par la Fédération des Associations Créoles, l’Union Nationale de l’Outre-Mer et le Conseil Représentatif des Associations Noires,  la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs met à l’honneur le travail remarquable  de l’artiste martiniquais Joël Biron-Casimirius sur la Négritude, ce formidable  mouvement littéraire et artistique inventé par Aimé Césaire.

 

AU PROGRAMME DU CENTENAIRE AIME CESAIRE

EXPOSITION & CONFERENCE

19 octobre – Salle Scarantino, Six Fours Les Plages (83123)

Vendredi 18 octobre

RENCONTRE AVEC DES SCOLAIRES

Echanges entre Joel Biron Casimirius et des élèves de Six fours Les Plages

Début d’un travail artistique et citoyen sur la Négritude pour une restitution le 27 avril 2014

 

Samedi 19 octobre

10h – OUVERTURE

Jean Sébastien Vialatte, Député-Maire

Karfa Sira Diallo Président de la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs

CONFÉRENCE « LA NEGRITUDE EST UN HUMANISME »

Françoise Vergés, Sociologue, Ecrivain et Ancienne Présidente du Comité pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage,

Doudou Diène, Rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme

Roger Anglo, Président de l’Union Nationale de l’Outre Mer

 

12h – VERNISSAGE DE L’EXPOSITION de Joel Biron Casimirius

L’Universel comme couleur 

19 au 26 octobre, Salle Scarantino, Six-Fours Les Plages

 

Résidant à Lyon et né d’un père français et d’une mère martiniquaise, Joël Biron-Casimirius, développe une œuvre marquée par la négritude et le métissage. D’Abidjan à Fort de France, il creuse le sillon poétique d’un art de la mémoire qui chante l’union entre le noir et la couleur.

« De cette terrible confrontation, s’imposera l’autre face de moi-même : celle de ma Négritude.  Je suis de ce monde là, dans la foulée d’ainés illustres, tels que Césaire, Senghor ou Damas. Ma peinture quitte alors les ocres pour le noir, brillant ou mat, les traces inscrites symbolisent la vie, l’initiation ou encore la Terre-Mère, l’humain, le mystère, la réalité aussi. Ma part de négritude se passe de tout artifice: Elle EST. Le Noir, comme éclat de couleurs de vie:  une Vérité. Toutes ces années de créations, de recherches ont été et sont le socle de mon initiation pour sentir, approcher, croire en moi: enfin conscient de ma double culture, de ce que je suis et surtout de ce que je voulais, de ce que je veux devenir. Aujourd’hui, les différentes factures de mes tableaux ont toutes les mêmes points de départ: le masque, les signes et symboles d’Afrique noire. L’écriture désormais, accompagne toutes les pièces en questionnant ce monde magique:  « Pourquoi, le genre humain dans toutes les sociétés, a-t-il eu besoin de créer le masque? » Apaisé, mais vigilant, je signe ma création « identitaire » par  CASIMIRIUS, le nom nègre de ma maman. » Joël BIRON-CASIMIRIUS.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *