L’engagement de la star du football américain met à rude épreuve la stratégie commerciale de l’équipementier Nike dont le modèle Air Max 1 USA (ci-dessous) devait être lancé.
Connu pour s’être attiré les foudres de Donald Trump aprés avoir popularisé le genou à terre lors de l’hymne national américain comme moyen de dénonciation des violences policières, Kolin Kaepernick poursuit son engagement.
Pour la fête d »indépendance américaine, la firme Nike avait choisi une chaussure arborant les couleurs du drapeau américain.
Sauf que selon le Wall Street Journal, pour Colin Kaepernick le drapeau connu sous le nom de Betsy Ross composé de 13 étoiles blanches évoque l’époque de l’esclavage, toujours légal aux Etats-Unis après l’indépendance.
On se rappelle que lors des émeutes de Charlottesville, des groupes suprématistes blancs hostiles à la diversité se sont appropriés récemment cet emblème.
Devant cette protestation de Kaepernick un des des visages de la marque Nike, l’équipementier a décidé de ne plus commercialiser ce modèle.
Peu après l’annonce de la société de chaussures de sport, le gouverneur de l’Arizona, Ducey, a annoncé que lui et l’Arizona Commerce Authority retireraient des incitations financières pour Nike à la suite de sa décision. « Au lieu de célébrer l’histoire américaine aux Etats-Unis la semaine de l’indépendance, Nike a apparemment décidé que Betsy Ross était indigne et se pliait à l’assaut actuel de la correction politique et du révisionnisme historique » .
Bravo à la marque Nike qui a pris la bonne décision en décidant de se séparer d’un symbole de l’injustice faite aux noirs américains.
Mémoires & Partages rappelle régulièrement dans ses conférences et événements, les contradictions de l’indépendance américaine et de la conquête des droits. En effet, les USA attendront la fin de la guerre de sécession (1865) pour mettre fin à l’esclavage.
